Dans l’univers 3 mondes coexistent : Apokolips, planète du Mal tenue par le dieu Darkseid, Néogénésis, planète du Bien dirigée par le Haut-père et la Terre, planète des humains, ces être fragiles inquiets de voir Darkseid triomphé du Haut-père.
De tous temps, Darkseid mène une guerre contre le Haut-père. Un jour, afin d’instaurer une trêve, ils concluent un accord : ils s’échangent leurs enfants. Le fils du Haut-Père, Scott Free, sera éduqué sur Apokolips, terre de souffrance et des Enfers, le fils de Darkseid, Orion, sera élevé sur Néogénésis, terre de l’amour et de la justice .
Scott Free, alias Mister Miracle, parvient à s’évader d’Apokolips et s’installe sur Terre. Il prend le nom de Mister Miracle et vit de spectacles d’évasion. Son destin toutefois ne l’a pas oublié. Lorsque Darkseid annonce avoir acquis la solution d’antivie et relance la bataille contre Néogénésis Scott Free est appelé à se battre. Aux côtés de Big Barda, sa copine issue également des fosses X d’Apokolips, il fera tout pour sauver le monde du Mal. Cependant, un combat encore plus délicat l’attend : parviendra-t-il à échapper à la dépression ?
Comics sympathique, Mister Miracle propose un récit résolument original à mi-chemin entre la parabole, le récit intimiste et la bande dessinnée de super héros. L’univers décrit est violent tant au niveau physique que psychologique. Le héros névrosé lutte contre la paranoïa et la dépression, le monde est un champs de bataille sanguinolant où s’affrontent les soldats de Néogénésis et ceux d’Apokolips. Conservant les codes des comics de super-héros, le protagoniste, dans sa quête de paix, doute beaucoup de lui, les alliés ne sont pas toujours ceux que l’on croit, le pouvoir implique de grandes responsabilités.
Sans révolutionner le comics de super héros et sans être particulièrement captivant, Mister miracle se laisse lire et s’apprécie pour la mixité des genres qu’il propose.
Un comics direct et atypique qui vaut le petit coup d’oeil pour les adeptes du genre.