Pour ceux qui aiment la BD mais qui ne trouvent plus le temps d'en lire...

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L'épopée d'un émigré cherchant du boulot dans un pays étranger.

BD muette déployant un univers surréaliste graphiquement extraordinaire (tout en sépia et N&B) au service d'une aventure humaine poignante.

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Récit autobiographique d'un mangaka qui, après 20 ans d'une éreintante carrière, décide de tout lâcher pour vivre dans la rue.

Libérée de tout pathos, cette incroyable histoire s'avère finalement très drôle, touchante et authentique. Une perle méconnue.

Sans être mauvaise, sa suite "Journal d'une dépression" est franchement dispensable.

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Récit autobiographique racontant l'histoire d'amour de l'auteur avec une jeune mère séropositive.

Concentré de justesse et de délicatesse sur le couple, la maladie, la paternité... la vie quoi.

Ne ratez pas les autres pépites du Suisse Frederik Peteers (ne pas confondre avec le Français Benoît Peeters, scénariste des Cités Obscures), en plusieurs volumes cette fois : Lupus, RG, Aâma.

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Alors qui sa mère vient d'être victime d'un AVC et que sa fille a reçu la visite d'un maître-chanteur en costume d'oiseau (ça ne s'invite pas), Betty Couvreur décide d'enquêter sur son histoire de famille.

Un chouette polar, original et inventif, au dénouement fichtrement étonnant.

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L'auteur est allé s'imprégner de Tchernobyl et de ses environs, retranscrivant par le dessin et la peinture la vie locale des Ukrainiens et l'atmosphère de la zone sinistrée par la catastrophe nucléaire de 1986.

Fasciné comme beaucoup par les paysages apocalyptiques de Tchernobyl et l'ambiance qui s'en dégage, j'ai trouvé là un ouvrage passionnant, tantôt poétique tantôt oppressant (voire les deux à la fois). Et l'humain n'est pas oublié, puisque l'on partage la vie de survivants et de leur descendance.

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Après l'incendie de son appartement, le professeur et architecte Asterios Polyp, 50 ans, se retrouve à la rue. Il grimpe à bord d'un autocar, vers une destination inconnue. L'occasion de se remémorer sa vie mouvementée.

Le dessinateur de "Batman : année un" surprend avec ce roman graphique introspectif et virtuose qui n'hésite pas à s'affranchir des codes narratifs traditionnels.

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Le police enquête sur une série de suicides dans un complexe d'appartements.

Un polar fantastique de très haute tenue. Les superbes paysages urbains préfigurent ceux d'Akira qu'Otomo dessinera dans la foulée.

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Après avoir survécu on ne sait comment à une bataille rageuse, J'on le Chninkel reçoit un grand pouvoir de la part d'un monolithe (sympa le caillou).

De la bonne vieille fantasy des familles, archi-efficace, drôle et entraînante. L'équipe créatrice de Thorgal a encore frappé fort.

Sorti à l'origine en one-shot N&B (d'où sa présence ici), puis en trilogie colorisée, puis en intégrale couleurs.

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Tout au long d'une année, un mystérieux tueur en série frappe la mafia une fois par mois, à l'occasion des jours de fête (Saint-Valentin, Thanksgiving, Halloween...).

Peut-être la meilleure aventure du "caped crusader". Un polar dense et riche en rebondissements où l'on croise une bonne partie de la faune sauvage de Gotham City.

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Quelques mois après l'arrestation du criminel d'"Un Long Halloween", un nouveau tueur en série s'attaque aux flics de Gotham.

On prend les mêmes (Tim Sale et Jeph Loeb) et on recommence ! Un poil moins virtuose qu'"Un long Halloween", cette BD reste néanmoins excellente.

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Un mystérieux criminel nommé Silence s'en prend à l'homme chauve-souris.

Un arc savoureux qui met en scène de très nombreux personnages : Huntress, Poison Ivy, Superman, Catwoman, Harley Quinn, Talia...

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Deux frères tentent de s'accaparer l'héritage d'un homme. L'affaire tourne au vinaigre et seul l'un d'eux s'en sort, manchot. Dix ans plus tard, il devient surveillant d'une banque.

Une énième histoire sur l'Ouest américain, certes, mais rondement menée, dense et passionnante. L'équipe créatrice de Thorgal est aux manettes.

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Un pêcheur alpagué par un énorme bateau se retrouve perdu dans l'océan et vit de grandes aventures. Sa femme bigoudène part à sa recherche.

Fable écolo, humoristique et poétique dénuée du moindre dialogue, cette BD se dévore avec goinfrerie à la manière d'une bonne tartine de sardine !

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Une navire français coule au large du village de Hartlepool. Le singe du capitaine s'échoue sur la plage et se fait capturer par les Anglais. Tout le monde le prend pour un Français....

Une légende anglaise magnifiquement mise en images. Drôle et cruel, le récit illustre l'absurdité de la guerre et la bêtise humaine à un niveau de compétition.

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Les aventures d'un orphelin islandais au XVIIIe siècle, alors que le pays est sous le joug des Danois.

En mélangeant aquarelle et dessin, Jérémie Moreau rend un bel hommage aux paysages sauvages islandais. Un écrin de choix ajusté au destin tragique et brutal de Grimr, un rouquin fort comme un boeuf à qui la vie n'a pas fait pas de cadeau. Superbe de bout en bout.

Fauve d'or à Angoulême en 2018.

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Deux amoureux tentent une relation à distance qui échoue. Ils poursuivent leur vie d'expatriés chacun de leur côté, sans s'oublier.

Très jolie histoire sur la difficulté de vivre déraciné, dans un pays qui n'est pas le sien (avec les exemples de la Norvège et de l'Egypte).

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Un homme aperçoit des formes géométriques dans le ciel alors qu'il conduit sa voiture. Il a un accident. Il rencontre ensuite une jeune femme qui affirme avoir vu des formes similaires et posséder un pouvoir télépathique.

Un récit de science-fiction sobre mais singulier, avec des personnages très réussis. L'histoire est belle et le final assez inattendu.

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Carnet d'illustrations décrivant Tokyo et ses curiosités.

Un excellent moyen de découvrir l'architecture tokyoïte et quelques-unes de modes vestimentaires des citadins japonais... Moins centré sur l'humain que "Manabé Shima" (lire ci-dessous), ce volume reste néanmoins léger et amusant, avec quelques passages épiques : l'Interrogatoire au commissariat, la description des pièces de monnaie, les séquences de "sociologie facile"... Mention spéciale aux cartes de quartiers, très plaisantes à explorer.

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Le portrait d'une petite île japonaise et de sa pittoresque population.

Il ne s'agit pas véritablement d'une bande dessinée au sens traditionnel du terme, mais d'un carnet de (superbes) dessins ordonnés et commentés. C'est souvent hilarant et on apprend tout plein de trucs sur la vie des Japonais insulaires, tendrement portraitisés mais sans la moindre complaisance.

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La quasi-totalité de panthéon DC Comics se retrouve dans ce récit apocalyptique où les "métahumains" n'ont jamais été aussi divisés et où les humains ourdissent un complot pour reprendre la main sur leur destinée.

J'avoue avoir eu un peu de mal avec le dessin style "tableaux de l'époque moderne représentant les dieux antiques" (excusez mes maigres connaissances en histoire de l'art) qui peine parfois à retranscrire lisiblement l'action. L'histoire n'en reste pas moins passionnante. Elle développe une réflexion assez poussée sur le rôle des super-héros, leur responsabilité et leurs conceptions parfois opposées de la justice (entre Superman, Wonder Woman et Batman, notamment).

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Une jeune femme entretient péniblement son copain, un musicien qui peine à percer. Jusqu'au jour où son ex refait son apparition...

Surtout connue pour Blue – son amourette entre deux lycéennes –, Kiriko Nananan atteint ici le sommet de son art avec cet autre récit d'amours compliquées, avec des adultes cette fois.

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Batwoman affronte une "Alice aux pays des merveilles" parfaitement zinzin. L'album revient aussi sur la jeunesse de Kate et sur les évènements qui l'ont poussée à devenir justicière.

Tiens, une héroïne lesbienne, ça change. Le coup de la militaire aux cheveux courts entretient le cliché mais bon, le personnage n'en est pas moins riche et intéressant. Graphiquement, la BD est une belle claque, avec un découpage des cases freestyle assez original (pas étonnant, c'est le dessinateur de l'excellent Promethea d'Alan Moore). J'ai juste pas trop compris le délire avec les loups-garous et autres humanoïdes hybrides...

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Au Japon, à Londres et à Los Angeles, trois personnages réalisent que le reste de l'humanité a disparu.

Triple récit intriguant et très bien orchestré, avec un twist final bien amené. Auteur à suivre ! (c'est sa première BD non adaptée d'une autre oeuvre)

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Quatre lions - deux femelles, un mâle et un petit - s'échappent d'un zoo de Baghdad pendant l'offensive américaine de 2003.

Tirée d'une histoire vraie (l'évasion des lions hein, pour la guerre en Irak j'imagine que personne n'a oublié...), cette aventure atypique remporte son pari haut la main. Un récit adulte, brutal et poignant, qui offre d'intéressantes personnalités à ses personnages animaux.

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Menacé par trois ombres, le petit Joachim est emmené en voyage par son père qui tente de le protéger.

Métaphore de la mort inéluctable, cette très belle fable a obtenu le prix Les Essentiels à Angoulême en 2008.

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Petit fils d'un immigré portugais, Simon décide de partir au Portugal explorer ses racines familiales.

Celui qui se disait intimidé par la couleur à l'époque de Trois Ombres livre ici une magnifique BD chatoyante et intimiste qui ne donne qu'une envie : prendre le premier billet d'avion pour Lisbonne.

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Une émeute provoquée par le Joker attire Batman à l'asile d'Arkham. Le "caped crusader" devrait y affronter ses démons intérieurs.

Ce huis-clos de génie et très inventif graphiquement pose la fameuse question "Batman est-il si différent des bad guys qu'il pourchasse ?".

PS : pas grand chose à voir avec le jeu vidéo du même nom...

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Dans un contexte de guerre froide entre les USA et l'URSS, un Bruce Wayne vieillissant et affaibli décide de ressortir son costume de Batman.

Un classique très noir signé Frank "Sin City" Miller.

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Officiellement décédé, Batman reprend du service pour combattre l'État policier instauré par Lex Luthor.

Trip sensoriel bordélique, archi-découpé et presque dénué de décors, The Dark Knight Strikes Again en rebutera beaucoup mais constitue à mon sens une audacieuse expérimentation du médium bande dessinée s'appuyant sur une belle galerie de personnages DC (Batman est loiiiin d'être le seul super-héros dans cette suite du The Dark Knight Returns). Je donnerais cher pour que Masaaki Yuasa l'adapte en anime...

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Alors que Gotham est en plein boom de la construction, les accidents suspects se multiplient...

Une étrange mais fascinante aventure centrée sur le thème de l'architecture. Un petit OVNI dans l'univers de Batman !