Mon gaming 2024 commenté

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Disco Elysium est sûrement le jeu le plus bavard auquel j'ai joué (en dehors des visual novels). Je ne m'étais pas forcément beaucoup renseigné à son sujet, je savais juste que c'était un RPG où on doit résoudre une histoire de meurtre en tant que policier. Mais en réalité, 95% du jeu se résume à des dialogues. Et on se contente de ramasser des items et activer des éléments dans le décor pour le reste.

Heureusement, c'est très bien écrit ! Le jeu est extrêmement riche en lore, et prend le temps de développer tous les personnages. De plus, ça ose des sujets assez touchy (si vous êtes du genre à ne pas aimer qu'un jeu vidéo parle de politique, vous allez sûrement fondre en touchant à ce jeu).
Bien que sa structure soit assez différente d'un RPG traditionnel, on peut réellement "jouer un rôle". Nos décisions et nos choix de dialogues vont radicalement influencer le personnage principal et l'enquête. On peut non seulement choisir le type de policier qu'on incarne (flic d'honneur, violent ou complètement corrompu), mais on peut également choisir notre idéologie, permettant jusqu'à devenir communiste ou totalement raciste, ce qui est assez rafraichissant dans un jeu vidéo. Peu de studios osent aller aussi loin dans les possibilités.

La direction artistique est superbe, offrant des décors isométriques magnifiques peints à la main. Le quartier de Martinaise n'est pas très grand, mais on découvre constamment de nouvelles choses. Disco Elysium opte pour la qualité plutôt que la quantité/taille et c'est une très bonne chose.
La musique est également très jolie et collent parfaitement avec le jeu.

J'ai joué à la version Final Cut, et visiblement le jeu original n'avait pas de doublage ? C'est surprenant car je trouve le doublage dans le Final Cut très réussi et ça rajoute beaucoup de personnalités à l'aventure. On a droit à des magnifiques accents français !

Je ne vais pas mentir, parfois la quantité de textes à lire pouvaient devenir un peu fatigante et ce n'est clairement pas un jeu pour tout le monde. Mais si on fait l'effort de poursuivre l'enquête, Disco Elysium est une expérience très mémorable et totalement unique.

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Je suis surpris à quel point je n'ai pas aimé Trepang2.
J'avais apprécié la démo il y a longtemps qui donnait un aperçu d'un gunplay satisfaisant inspiré par FEAR. Et en effet, cet aspect est toujours réussi dans le produit final. La combinaison des armes puissantes avec le bullet time offre des affrontements violents.

Le problème est la campagne que je trouve ratée. L'histoire est complètement osef, avec des dialogues qui puent le cliché. Le rythme est mal dosé : on doit à chaque fois retourner à un hub inutile entre les missions, nous forçant à faire des aller-retours entre l'hélico et la salle de briefing.
La direction artistique est franchement moche, offrant des décors ternes et répétitifs qui n'ont aucune ambiance.
Et au final l'action devient vite répétitive et limitée en possibilités. Dans le genre "FPS avec du bullet time", j'ai eu largement plus de plaisir récemment avec Severed Steel et SPRAWL.

Spoiler : L'inspiration FEAR oblige, le jeu vire rapidement vers de l'horreur. Sauf que ça devient un très mauvais jeu d'horreur qui ne fait pas peur et qui nous balancent des créatures assez hideuses à la figure. Si c'est pour faire ça, j'aurai encore préféré que le jeu reste dans un ton réaliste.

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Kathy Rain est un jeu d'aventure point-n-click très classique mais efficace.
L'histoire est assez intéressante, et c'est étonnamment bien doublé. Les puzzles ne sont pas très difficiles mais il faut réfléchir un minimum. Le jeu arrive à bien guider le joueur sans jamais lui dire exactement ce qu'il faut faire. Ce n'est pas du tout le genre de jeu d'aventure frustrant où on se retrouve à devoir combiner tous les objets de notre inventaire avec tous les éléments du décor au hasard dans l'espoir de trouver la solution.

Spoiler : Je suppose que l'histoire peut diviser, car ça commence comme une enquête sérieuse mais ça vire rapidement vers du paranormal. Mais perso, ça ne m'a pas dérangé.
De plus, la héroïne est très.. spéciale. Les développeurs voulaient vraiment pousser l'aspect gothique badass, mais elle finit par prendre des décisions limite de sociopathes durant l'aventure.
Il y a notamment un personnage de SDF qui s'en prend plein la tronche. On doit par exemple l'électrocuter au taser alors qu'il est en train de nous rendre un service. Il y a également un succès qu'on peut débloquer si on fume une clope à côté de lui alors qu'il a un cancer de poumons ! Et Kathy réagit à ça avec amusement comme si elle venait de faire une petite blague à la Bart Simpson. Le succès dit carrément "a aggravé le cancer"...

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Chasing Static est un petit jeu d'horreur avec un style visuel particulièrement soigné. C'est clairement inspiré de Silent Hill, avec des graphismes PS1 réussis, et qui nous transporte dans un village anglais à l'ambiance mélancolique.
L'ambiance sonore est également travaillée, et le doublage est de bonne qualité.

Malheureusement c'est aussi un jeu assez décevant. Il n'y a pas vraiment d'exploration, si ce n'est qu'on doit tourner en rond dans des décors cloisonnés à l'aide d'un émetteur radio pour trouver des anomalies. Il n'y a pas de combats, ni de puzzles, il n'y a même pas vraiment de sensation de peur ou de danger. L'intégralité du jeu se résume à "trouver un item pour pouvoir accéder à une autre zone pour trouver un autre item" etc..

C'est principalement un jeu narratif qui peut se finir en une séance (environ 2h30). L'histoire n'est pas super intéressante et assez confuse. C'est difficile de s'attacher au personnage principal étant donné qu'on ne sait rien sur lui, et il a droit à aucun développement durant l'aventure hormis au début et à la fin.

Du coup, je comprends un peu pourquoi le jeu a une note si faible. C'est vraiment dommage car l'ambiance est encore une fois très réussie. Je mets un tout petit 6, car ça reste un projet fait par un seul développeur et il faut saluer l'effort.

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Cette 4ème compilation Dread X se concentre principalement sur des FPS horrifiques. Le nombre de jeux inclus est plus faible que d'habitude, mais chaque jeu est long et ambitieux, du coup on a plus l'impression qu'ils se sont concentrés sur la qualité que la quantité.

Axis Mundi : 7/10
C'est un projet inspiré de Project Zero, et on doit capturer des fantômes grâce à un appareil photo. On peut également revivre le passé des décédés, ce qui nous fait voyager dans le temps. L'ambiance est réussie et variée, et ça alterne bien entre combats, puzzles et explorations.

Uktena 64 : 7/10
Un FPS où on chasse des animaux mutants. Ce n'est pas le jeu le plus remarquable de la compilation, mais il y a un charme indéniable au niveau du visuel, la musique et l'humour.

Rose of Meat : 8/10
Alors là.. je pensais avoir joué à beaucoup de jeux bizarres mais celui-ci fait facilement parti du top 3. Est-ce que c'est un bon jeu ? Probablement pas, mais le délire est tellement poussé à l'extrême que je ne peux que respecter l'auteur. Sûrement le jeu qui va le plus diviser du lot.

Seraphixial : 2/10
Celui-là est raté. C'est très moche, le gameplay est nul et répétitif, même les bruitages sont horriblement cheap. La peur se limite à des jumpscares paresseux.

Black Relic : 6/10
C'est le seul jeu du lot qui n'est pas un FPS mais un TPS. On sent que c'est inspiré de Resident Evil 4. Dans l'ensemble ça se laisse parcourir, mais le style visuel pixelisé est très prononcé et rend les affrontements difficilement lisibles. Le gameplay est également très rigide.

The Fruit : 8/10
Il s'agit du meilleur jeu de la compilation. C'est hyper ambitieux pour un game jam. Le jeu a une très bonne ambiance, des bonnes idées de gameplay, et parvient à être un véritable survival horror stressant. Le mécanique du fusil à recharger manuellement ou le livre de runes sont bien pensés. Même l'intrigue, sans être révolutionnaire, a le mérite de rendre l'aventure captivante.

The House of Unrest : 5/10
C'est clairement un RE1 en FPS. L'ambiance minimaliste n'est pas mal, mais c'est trop facile (les munitions sont illimitées) et les puzzles ne sont pas intéressants.

Enfin, la compilation en elle-même est un jeu d'aventure inspiré de The Thing. L'ambiance est réussie. En revanche, la héroïne est particulièrement chiante à écouter.

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L'année dernière j'avais joué à un mod pour Half-Life 2 appelé From Earth qui avait un mécanique d'apprentissage de langues très intéressant. Malheureusement le mod était assez bancal et non-terminé.
Je suis content de tomber du coup sur Chants of Sennaar, car c'est exactement le même mécanique mais en mieux pensé, plus user-friendly et inclus dans une expérience complète. C'est un puzzle game dans lequel on parcourt plusieurs cités pour rencontrer différents peuples. Il y a un petit côté Myst et Ico, avec cette sensation de découvrir la culture de différentes civilisations.
Chaque peuple possède une langue spécifique qu'on doit apprendre au fur et à mesure, en observant les différents indices parsemés dans le décor.
C'est très inspiré de la tour de Babel (d'ailleurs le titre du jeu est une référence directe si j'ai bien compris), et le but ultime du jeu est d'aider les différents peuples à communiquer ensemble et cohabiter.

Il y a quelques passages un peu moins bons que d'autre (notamment les phases d'infiltration dont je ne suis pas très fan) et quelques longueurs/aller-retours, mais dans l'ensemble c'est un jeu joli, charmant et unique que je peux facilement recommander.

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Yakuza 3 est souvent considéré comme l'un des épisodes les plus faibles de la série, et maintenant que j'y ai joué je comprends pourquoi.
L'histoire a pourtant ses moments forts et émouvants. Certains personnages sont mémorables, notamment Rikiya et les enfants de l'orphelinat. Toute la partie à Okinawa est globalement réussie, même si en terme de rythme c'est un peu bancal. J'apprécie cependant que les développeurs aient pris le temps de mettre en scène la relation entre Kiryu et l'orphelinat. C'était pourtant risqué de proposer une suite à Yakuza 1 et 2 où on passe les premières heures à jouer avec les enfants, faire les courses, leur préparer à manger etc.. mais c'est cool de voir Kiryu jouer le rôle du papa.
Par contre, une fois que le scénario commence à se développer, ça part dans des directions un peu décevantes. Il y a des tas de personnages non développés, des twists scénaristiques paresseux et ce trame autour de la station balnéaire et la base militaire à Okinawa n'est franchement pas hyper intéressant. C'est aussi dommage que le jeu développe cette histoire à travers des dialogues soporifiques, notamment une longue scène avec un homme politique qui nous explique tout le scénario pendant 20 minutes autour d'une table..

Les combats sont passables, mais on sent que c'est l'un des plus vieux épisodes de la série. Ca finit rapidement par paraître limités, et le fait que les ennemis passent tout leur temps à bloquer les attaques éternise les combats sans forcément augmenter le challenge pour autant.
Les mini-jeux et les quêtes secondaires sont aussi un peu moyens (même si j'ai bien aimé la quête qui nous demande de résoudre une affaire de meurtre).

Cela-dit, revisiter Kamurocho est toujours sympathique, et le quartier à Okinawa est également charmant (quoiqu'un peu petit). Ca reste une histoire que j'ai apprécié, malgré les nombreux problèmes.

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Fibrillation était un jeu indépendant d'horreur qui existait à la base en version gratuite en 2012. C'était une courte expérience qui se passe dans un monde onirique, avec quelques moments très réussis en terme d'atmosphère, avec des décors brutalistes sombres et inquiétants. Même si c'était court, c'était une ambiance qui me plaisait beaucoup.

J'ai donc voulu essayé Fibrillation HD, sorte de remake sorti en 2017 (la fiche sur senscritique mélange les 2 jeux, même si leur contenu est différent). La version HD est plus longue (enfin, ça se boucle en 40 minutes en tout), avec de nouvelles séquences.
Pour être honnête, je trouve que la version HD ruine un peu l'ambiance de l'original. La version de 2012 se focalisait avant tout sur un côté brutaliste et industriel, mais cette version HD mélange à cela la mythologie maya pour x raison. L'ensemble de la DA est plus cartoonesque, et même s'il existe des décors très jolis, dans l'ensemble je trouve le jeu moins glauque. On dirait au final plus une suite d'expérimentation visuelle de l'auteur qu'on visite les unes après les autres plutôt qu'une aventure complète.

Ca reste un walking sim avec des puzzles hyper simplistes. Si l'ambiance sur les screenshots vous parle, ça peut être un jeu à essayer.

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Démo essayée.

Mala Petaka est un FPS développé sur GZDoom avec un style visuel en pixel art coloré. C'est assez rafraîchissant pour ce genre de jeux, et la musique en chiptune colle parfaitement.
Ce n'est pas un FPS qui va gagner de prix pour son originalité, mais c'est plutôt fun. Le level design est classique, mais essaye de faire quelque chose d'original avec l'utilisation de multiples portails au sein des niveaux (c'est d'ailleurs assez impressionnant d'avoir pu réalisé ça sur GZDoom).
En revanche, j'espère vraiment que les armes du jeu seront plus imaginatives. Pour l'instant, on a droit aux armes les plus classiques possibles : fusil à pompe, mitraillette, fusil d'assaut, lance-roquette, fusil laser.. De manière générale c'est quelque chose qui m'agace avec ces FPS rétro développés aujourd'hui, on dirait que les développeurs ont peur de s'éloigner de cette formule établie par Doom en 1993.

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Je suis tombé sur la jaquette de Technictix et je savais que c'était un jeu qui allait me plaire. C'est un jeu de rythme dans lequel on doit courir sur une surface d'eau et actionner les marqueurs qui apparaissent au fur et à mesure de la musique, ce qui permet de danser et ajouter des instruments sur le morceau.
Le gameplay est simple mais addictif, et la DA est très charmante. La musique du jeu est une capsule temporelle de l'époque de transition des années 90 aux années 2000. On y retrouve du drum and bass, techno, trance, ambient, electro, worldbeat etc..

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Timesplitters a toujours été une série que j'ai voulue essayer à l'époque mais j'étais passé à côté. Je me suis décidé du coup de les commencer.
Difficile de noter ce premier épisode en 2024... D'un côté, on a un jeu très charmant avec de l'humour et une DA colorée. On ressent bien l'ADN de Goldeneye et Perfect Dark dans son gameplay. Le fait qu'on voyage dans le temps permet d'avoir beaucoup de variétés en terme de niveaux, ennemis et armes à utiliser. Et je peux imaginer que ça devait être incroyablement fun à l'époque d'y jouer avec 3 amis.
De l'autre côté, on a ici un jeu sans campagne. Le mode "histoire" est juste une succession de niveaux très courts où on doit aller chercher un objet et revenir au point de départ. Ca se boucle facilement en une heure. Alors certes, il y a le mode arcade, le mode challenge etc.. mais on fait quand même vite le tour, d'autant plus que le gameplay n'est au final pas bien profond.

En lisant les avis des fans de la licence, je voyais pas mal de gens qui proposaient de zapper le premier épisode et commencer direct avec le 2 et je comprends mieux pourquoi.

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J'avais toujours entendu parler de Black comme "le FPS avec le plus de destructions" à l'époque de sa sortie. A vrai dire, je ne savais pas grand chose de plus à son sujet.
En y jouant aujourd'hui, c'est vrai que la destruction reste sympathique, même si j'ai l'impression qu'on me l'a un peu survendue. Le jeu parvient à donner l'illusion que tout est destructible, en nous mettant sur le chemin plein de petits objets par-ci par-là. Mais au final il n'y a aucune démolition de grandes structures. Bien sûr, les graphismes restent impressionnants pour de la PS2, mais j'ai l'impression que Red Faction faisait quelque chose de plus impressionnant et plus intéressant à ce niveau-là, et 5 ans plus tôt.

Black reste un FPS assez fun, avec des armes satisfaisantes et de l'action non stop. En revanche, là où j'étais vraiment surpris, c'est à quel point le jeu est chiant en terme de son univers et son écriture. Avec une jaquette de jeu pareille, j'imaginais plus à un équivalent d'un film d'action explosif, ou même peut-être quelque chose de plus déjanté comme FEAR. Mais au final c'est davantage un précurseur des FPS militaires "alpha tango bravo over" les plus chiants qu'on s'est tapé à l'époque de la PS3 et Xbox 360. L'histoire est totalement oubliable, racontée avec des cinématiques en live action soporifiques (et Criterion en était visiblement très fier vu qu'on ne peut même pas les passer).

Le jeu a également d'autres soucis, notamment les ennemis qui ont trop de PV, et surtout des checkpoints très mal placés.

J'ai passé quand même un bon moment, mais j'avoue que je m'attendais à quelque chose de plus mémorable.

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Yakuza 4 est définitivement une bonne évolution par rapport au 3. L'histoire est plus intéressante et plus riche, et l'introduction de 3 nouveaux personnages jouables en plus de Kiryu était un pari risqué qui valait le coup. Cela enrichit à la fois le gameplay mais surtout la narration du jeu, permettant d'explorer une histoire complexe où le sort de ces 4 personnages s'entremêlent autour d'une quête principale.
Il y a beaucoup de réutilisations par rapport au 3, notamment les animations, les attaques, les mini-jeux, les modèles des PNJ etc... mais dans l'ensemble le jeu paraît quand même plus beau que le 3. L'effet de pluie sur Kamurocho rend très bien même aujourd'hui, et les personnages sont quand même globalement moins moches que l'épisode précédent. La possibilité d'explorer les toits et les passages sous-terrains de Kamurocho rajoute une dimension supplémentaire à l'aventure (quoi qu'au final un peu sous-exploité).

J'aime beaucoup Akiyama et surtout Saejima qui sont très charismatiques. En revanche, j'ai un peu plus de mal avec Tanimura qui est un peu fade. C'est sensé être un flic corrompu, mais au final cet aspect n'est pas très bien exploité et il a aussi droit à des quêtes secondaires laborieuses et inutilement longues. J'ai trouvé du coup le 3e acte du jeu un peu long et moins intéressant, même si le fait de jouer en tant qu'un flic pour la première fois dans un Yakuza était un postulat de départ osé.

J'ai presque envie de conseiller de zapper le 3 et faire direct le 4. Mais c'est un choix un peu compliqué, ça reste une suite directe qui fait beaucoup mention aux événements et persos du 3. Je crois que la meilleure option est de jouer le 3 mais sans trop se préoccuper des quêtes secondaires ou activités annexes, juste pour pouvoir profiter pleinement du 4.

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Si on met de côté la bousasse Silent Hill Ascension dont plus personne en a rien à foutre, The Short Message est le premier vrai retour de la franchise après plus de 10 ans.
On sent clairement que Konami essaye de refaire P.T. à leur manière. Il y a beaucoup de points communs au niveau de l'ambiance et de la mise en scène.

Pour un jeu gratuit, le jeu propose des graphismes assez jolis et une ambiance travaillée. Il y a également quelques musiques sympathiques, même si on est très, très loin de la BO des premiers jeux de la série. (Le thème final est d'ailleurs particulièrement décevant, Akira Yamaoka nous sert là une soupe réchauffée bien insipide).

Le problème, c'est l'écriture catastrophique. On dirait à la fois que ça a été écrit par un adolescent de 14 ans vu comment les thèmes graves comme le suicide, la dépression, la solitude, le traumatisme etc.. sont abordés, et à la fois par un vieux de 50 ans qui essaye de comprendre ce que sont les réseaux sociaux et tente d'imaginer comment les jeunes parlent. On est très loin de la subtilité d'un Silent Hill 2.
Le résultat est un peu embarrassant, surtout si on combine à cela un doublage vraiment pas terrible.
Le jeu ne sait également pas comment faire avancer l'aventure, à part proposer de la "walking simulation" et des séquences de courses poursuites dans des labyrinthes plus frustrantes que terrifiantes.

Le jeu aurait dû être complètement détaché de la série, vu que de toute façon la seule référence à la ville de Silent Hill est un pauvre article de journal assez ridicule et forcé qu'on trouve dans le décor.
Mais de l'autre côté, sans le nom de Silent Hill, The Short Message aurait été un énième clone de P.T. oubliable comme on a eu des tonnes dans le milieu du jeu vidéo d'horreur indépendant depuis 10 ans.

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Buckshot Roulette est un petit jeu indépendant avec un concept très simple : vous jouez à la roulette russe, mais avec un fusil à pompe.
Ca aurait pu être un jeu vite oubliable, mais le jeu a une véritable personnalité. L'ambiance très glauque, les graphismes low-poly, le choix des items utilisables, les animations, la musique.. tout est soigné et est rempli de charmes. Avec tous ces mécanismes qui s'enclenchent autour la table, on a presque l'impression d'être emprisonné par Jigsaw, et ça rend chacun de nos choix tendu.

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A l'origine, White Day était un survival horror coréen sorti en 2001. Il n'a jamais connu de sortie internationale donc le jeu est resté relativement obscure.
Le jeu a connu ensuite plusieurs remakes, dont un en 2015 pour mobile qui a ensuite été porté pour PC et consoles en 2017.

Je m'attendais à un survival-horror se déroulant dans une école, où on se fait attaquer par des fantômes. Mais en réalité, le pire ennemi du jeu est le concierge ! Il fait constamment le tour de l'école, et s'il vous trouve, il va vous poursuivre pour vous battre à mort. On a bien sûr quelques apparitions de fantômes par-ci par-là, mais les 90% de l'aventure se résume à jouer au chat et cache-cache avec un vieux mec chauve. Franchement c'est ni terrifiant, ni stressant, juste relou. D'autant plus qu'il n'y a quasiment que les toilettes comme moyen pour vous cacher, et il n'y a pas moyen de l'éviter s'il arrive à vous coincer dans un coin (ce qui peut arriver très régulièrement dans une école remplie de petites salles serrées..)
Le jeu est également bourré de puzzles peu clairs où on doit faire énormément d'aller-retours. Ca aurait été déjà pénibles dans d'autres jeux, mais imaginez ça dans un jeu avec ce foutu concierge qui vous cherche constamment...

La mise en scène du jeu est également un peu bof. Les dialogues sont très peu naturelles (j'imagine qu'il y a quelque chose qui s'est perdu entre le coréen et l'anglais), et les graphismes assez cartoon du jeu ne permettent pas de créer une ambiance flippante.
Les musiques sont originales, avec l'utilisation d'instruments coréens. Parfois ça marche, mais parfois c'est plus ridicule et hilarante qu'autre chose. Ecoutez par exemple le thème du doppleganger, j'étais mort de rire pendant le boss.

Globalement White Day est assez décevant. L'ambiance aurait pu fonctionner, mais ça ne fait pas vraiment peur et la progression est très pénible.